Moins de 1,5 million de salariés de la métallurgie devraient relever d’une convention collective nationale unique en 2024.

Après six ans de négociations, la CFDT, FO, la CFE-CGC, côté salariés, et l’UIMM (Medef), côté patronat, sont parvenues, mardi 20 décembre 2021, à un projet de convention collective unique pour les 42 000 entreprises et 1,5 million de salariés de la métallurgie. Elle remplacera 76 conventions territoriales, une convention propre à la sidérurgie et une autre propre aux ingénieurs et cadres, condamnées à disparaître.

  • Un texte de 231 pages

Qualifications, salaires, primes, temps de travail, etc., sont désormais homogénéisés dans un texte de 231 pages. Il entrera en vigueur en 2024, s’il est approuvé, comme prévu, en début d’année. Des négociations territoriales doivent, cependant, régler le problème posé par certaines primes locales.

  • Une nouvelle étape qui s’inscrit dans le grand mouvement de restructuration des branches professionnelles initié en 2015 : 
Ce faisant, la métallurgie participe du grand mouvement de restructuration des branches professionnelles initié en 2015. De 700 à l’époque, dont certaines n’avaient pas eu d’activité conventionnelle depuis des années, leur nombre est censé passer à 217 à l’issue de ce processus , selon le ministère du Travail.

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